La pollution numérique : des projections inquiétantes.
Et ce n’est pas tout… outre la pollution numérique que l’on mesure en émission de GES, le secteur comprend d’autres facteurs mettant en péril l’état de la planète. D’une part, la fabrication de nouveaux terminaux, grande consommatrice de minerais, contribue à l’épuisement des ressources abiotiques (ressources naturelles non renouvelables). Il s’agit d’autre part, de la consommation en eau et en énergie primaire aux différentes étapes de fabrication du domaine numérique. Evidemment, c’est le compte de nombreuses industries aujourd’hui, pour lesquelles nous n’avons pas encore d’alternatives. Or, dans le cas du numérique, nous pouvons désormais faire le choix de réduire son impact environnemental en achetant des équipements reconditionnés. Nous vous en parlons plus en détail dans d’autres de nos articles : ici et ici.
L’initiative des Digital Cleanup Days face à la pollution numérique.
La digitalisation des activités toujours plus importante, surtout depuis la crise sanitaire qui a précipité l’évolution des comportements et l’apparition de nouveaux services connectés, entraîne un accroissement du nombre de terminaux, nous l’avons vu. Mais au-delà de leur nombre, si l’on s’attend à une explosion de la pollution numérique, c’est aussi parce que nos activités actuelles et à venir requièrent toujours plus de puissance et de performance. Ce qui induit un taux de renouvellement des équipements plus important et des outils digitaux avec de plus grandes capacités de traitement de données. Aujourd’hui, nos modes de vie se traduisent aussi par une consommation croissante de la donnée. De plus en pus de personnes se connectent à internet, notamment de manière mobile. Et soyons lucides, dans nos usages personnels, nous sommes accros ! Les consoles de jeux, la vidéo en ligne à la demande, les réseaux sociaux… vous rappelez vous quand, à la cour de récrée, nous jouions avec des billes et des pogs au lieu de nos portables ? Néanmoins, nous n’allons pas tomber dans le « c’était mieux avant », car tout est question d’utilisation intelligente, soit consciente et raisonnée.
« L’objectif du Digital Cleanup Day est de créer les conditions d’une prise de conscience globale de l’impact environnemental du numérique en déployant des actions de sensibilisation au numérique responsable, fédératrices, conviviales et permettant d’engager concrètement le premier pas : d’une part en nettoyant les données et d’autre part en offrant une seconde vie à nos équipements numériques ». Afin d’amener un maximum de personnes à adopter des comportements favorables à la limitation de la pollution numérique, le Digital Cleanup Day mène plusieurs actions. D’abord, c’est sensibiliser le plus grand nombre à l’empreinte environnementale d’un numérique responsable. Ensuite, contribuer à allonger la durée de vie des équipements, leur donner une seconde vie. Et cela passe aussi, bien évidemment, par contribuer à changer les habitudes en matière de production, stockage et transfert de données.